Par Diana
18 November 2024
2024-2025
Actualités
We telemark
Telemarkeras
Quand le sport rencontre la magie.
Pourquoi "Telemarkeras" ?
Certaines langues ajoutent un genre dans leur grammaire. L’espagnol en fait partie. Telemarkeras est le genre féminin d’une personne qui pratique le sport connu sous le nom de Telemark. Il s’agit d’un film sur les femmes sur l’équipement de Telemark et Telemarkeras est une manière très directe d’expliquer en un seul mot de quoi il s’agit.
Telemarkeras vous emmène dans un voyage hivernal à travers les montagnes européennes, japonaises et américaines en présentant l’histoire de cinq femmes passionnées par la pratique de la discipline sportive d’hiver connue sous le nom de Telemark. C’est un voyage à travers les étapes qu’elles franchissent quotidiennement pour pouvoir promouvoir et pratiquer ce sport. C’est un projet qui définit les caractéristiques de la communauté que toute personne qui l’a essayé a ressenties. Une communauté fondée sur le soutien, l’encouragement, le travail acharné et surtout le plaisir. Le projet Telemarkeras vise à montrer cela à travers les yeux de cinq femmes du monde entier qui ne se connaissent pas toutes personnellement, mais qui sont liées pour toujours par la pratique du Telemark.
Le Telemark trouve son origine dans la connexion des événements. L’amour, la passion, l’amitié et la folie globale sont le moteur de ces connexions.
L’amour. Tout au long de mon premier été japonais à Hokkaido, de longues journées ensoleillées de trekking ou de recherche de vagues pour surfer, l’incapacité de voyager a gratté la porte de mes racines, me faisant me sentir plutôt seule. Ne pouvant pas me réunir avec ceux que j’aime et ne sachant pas combien de temps cette situation durerait, avec un puissant besoin de me sentir connectée et d’interagir avec les autres, j’ai eu l’idée de faire un documentaire vidéo. Ce n’était pas seulement l’idée de promouvoir le sport, c’était ma façon personnelle de me sentir connectée, d’interagir avec les autres, de faire partie de quelque chose tout en me sentant loin de mon peuple. C’est aussi la raison pour laquelle le son du flamenco a joué un rôle important dans ce projet.
Les airs de flamenco ont été pour moi le moyen de me sentir ancrée, un flashback de mon enfance. Ils confèrent un rythme familier et de l’élégance à la danse d’harmonie nécessaire pour exécuter l’équilibre dynamique du virage du Telemark.
Crédits photos: Patrick Colburn, Juan Cruz Garcia Barros, Florencia Urrutia, Marion Prieto, Rob Forbes, Sam Comfortola, Sam Decout, Ettiene Bornet, Pablo Álvarez, Ariel Billoud
Commentaire de l’auteur
Quand on veut, on peut.